Des élites il en existe de toutes sortes, et même certaines qui usurpent leur titre. Dans les forces d'intervention, le bas du panier est constitué de la BAC et du PSIG ; le haut, du RAID et du GIGN. Dans les forces de maintien de l'ordre nous avons le tandem Gendarmerie Mobile-CRS puis les pelotons d'intervention respectifs de ces deux unités. Dans la police criminelle : les brigades de recherche de la Gendarmerie Départementale, et bien plus haut le 36 Quai des Orfèvres de la Police Nationale.
Bref, il existe toujours des unités conventionnelles, et des élites pour débloquer les situations les plus tendues, sauf dans la police quotidienne, la police en uniforme qui patrouille. Elle est bien aidée des forces d'intervention (BAC et PSIG notamment), mais ne devrait-on pas créer une force nationale qui se substituerait aux commissariats ou casernes lorsque la criminalité est trop élevée ?
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Et si l'on utilisait la Garde Républicaine comme élite des polices ?
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Quelles unités ont ouverts et participés à tout les conflits sur le territoire français entre 1870 et 1945 ?
Il existe deux unités qui aujourd'hui ne représentent plus que deux institutions étatiques des plus pacifiques, mais qui, à une époque pas si lointaine, ont non seulement ouverts des conflits majeurs de l'histoire française, mais y ont brillé bien plus que certaines unités militaires mythiques, parfois plus que la légion étrangère ou la vieille garde napoléonienne.
Un indice : l'une de ces deux unités a eu un statut militaire, et fut commandée brièvement lors d'une bataille en Allemagne par le Maréchal Davout, seul maréchal de Napoléon 1er qui ne fut jamais vaincu.
Un second indice : cette même unité est aujourd'hui rattachée au ministère de l'économie et des finances.
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Considérations tactiques et opérationnelles du trinôme
Situation archaïque issue d'une délibération arbitraire, le binôme est devenu la base dans le monde du travail sans pour autant atteindre l'armée qui lui préfère le trinôme. En Police et en Gendarmerie, le binôme a atteint les esprits et ce depuis bien longtemps. Certaines polices municipales utilisent même des patrouilles constituées d'un seul policier, héritage des gardes-champêtres (toujours existants mais en voie de disparition) que chaque commune de France était obligé de posséder. Les 36 000 villes de France et de Navarre possédaient donc un ou plus garde-champêtres, auxiliaire de la maréchaussée qui veillait en autonomie sur les villes rurales. Au-delà de ça, les gendarmes, lieutenants de police ou gardiens de police municipale, de 1789 aux années 1970, se déplaçaient rarement seuls, avec un effectif compris entre 3 et 7 personnels.
Par ailleurs, toutes ces institutions ou entités étaient souvent dotées de camionnettes, et bien avant de carrioles, il fallait donc déplacer le plus de personnel en un temps réduit sous peine de ne pas voir les renforts arrivés avant plusieurs dizaine de minutes en cas de problème, les moyens de transport et les chaussées de l'époque n'aidant pas à se mouvoir rapidement. Il en allait de même pour les garde-forestiers ainsi que les douaniers.
Mais la modernité a pris le dessus et c'est alors qu'à partir du début '80, l'on vit apparaître la voiture personnelle comme norme de déplacement des patrouilles de police hors Police-Secours, et par la même occasion, les patrouilles passèrent à deux personnels, parfois trois lorsqu'un stagiaire venait d'arriver. Pourtant, contrairement à la croyance populaire, les effectifs de police et de gendarmerie n'ont jamais décrus depuis la fin de la Seconde Guerre Mondiale et le binôme s'affiche alors très certainement comme la décision la plus contre-productive dans le pauvre paysage de la réflexion stratégique appliquée à la sécurité intérieure ... pauvre, inexistant ou délibérément ignoré ?
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[Billet d'opinion] La Loi Macron, ça ne va pas mais pas du tout.
Lorsque Emmanuel Macron a décidé de son projet de loi, il a bien entendu souhaité laisser une trace dans l'Histoire, celle avec un grand H et qui requiert que l'on mette beaucoup de sa personne pour y figurer. Malheureusement pour nous, ses lois ne représentent pas une avancée majeure pour les français.
Le déclin inévitable des classes moyennes ?Passons au-dessus du faux (et ennuyeux) débat sur le travail du dimanche ou le tiers-payant pour nous diriger sur ce qui porte directement atteinte aux classes moyennes : les autocars.
En effet, Macron a décidé de porter une loi visant à la libéralisation du transport public par voie routière ... donc les autocars. Cette loi a pour but de réduire les coûts de transport en car et donc d'en étendre le public.Deux résultats pourraient se produire : soit cette loi n'aura quasiment aucun effet et ... c'est tout. Soit, et c'est bien plus problématique, la concurrence de l'autocar va provoquer la chute de la rentabilité des TGV, qui ne sont pas rentables, in fine les prix du train vont augmenter, exit donc les classes moyennes des TGV et donc des trajets nationaux.
À cela, des conséquences directes : baisse de la fréquentation des lignes de TGV, augmentation du trafic routier, donc de la pollution, baisse de la qualité de vie générale et baisse de l'activité économique par effet de deux leviers :
- Les classes moyennes ne prennent plus le train donc moins de bénéfices pour la SNCF ;- Les TGV se réduisent en fréquence et donc la rapidité du flux économique dont est porteur le TGV est sacrément mis en péril ;
Car même dans une société qui n'est plus purement orientée vers la consommation, et même si la communication de nos jours peut palier le manque de transport à grande vitesse, il n'en reste pas moins que la baisse de fréquentation et de fréquence des TGV provoquera un manque à gagner pour tout ses utilisateurs qui verront leur facture inévitablement augmenter.
Certains se rabattront vers l'avion, qui retrouvera la population qui l'a abandonnée à l'aurore des années 90-2000 au profit du TGV ; d'autres paieront simplement la facture, leurs bénéfices, qu'ils soient particuliers ou professionnels, seront moins réinvestis dans la consommation et il y'aura donc moins de croissance au niveau national.
Le blocage de l'industrie de l'armement
Industrie d'excellence, extrêmement rentable, l'industrie de l'armement représente l'un de nos joyaux industriels avec la filière aéronautique et la filière navale, lesquelles sont toutes reliées par l'industrie militaire.
Une des lois Macron vise à réunir en une seule co-entreprise, les géants Nexter et KMW, le premier étant français, le second allemand.Si ce rapprochement est sûrement bénéfique, notamment pour nos armées, car ce partenariat pourrait aisément soutenir la création de nombreuses innovations en matière d'armement, il est des obstacles qui paraissent à première vue infranchissables.
Le premier et principal obstacle réside en Allemagne.
Les différents ministres concernés des deux pays, souhaitent bien évidemment ce rapprochement en prenant pour exemple la magnifique réussite d'Airbus. De manière fâcheuse, il s'avère que comparaison n'est pas raison et d'autant plus dans le cas présent.
L'Allemagne a, par le passé, souvent causé du tort aux industries françaises en bloquant la vente d'armements ou d'équipements militaires dont des composants étaient fabriqués en Allemagne.
Ce pays a en effet une politique très restrictive s'agissant des ventes militaires, et est-ce que l'on est sûr qu'on aurait pu vendre nos CAESAR à la Thaïlande, à l'Indonésie ou à l'Arabie Saoudite si ces armes étaient sous le joug des allemands, et par extension, des américains ?
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