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départementale

  • Et si l'on utilisait la Garde Républicaine comme élite des polices ?

    Des élites il en existe de toutes sortes, et même certaines qui usurpent leur titre. Dans les forces d'intervention, le bas du panier est constitué de la BAC et du PSIG ; le haut, du RAID et du GIGN. Dans les forces de maintien de l'ordre nous avons le tandem Gendarmerie Mobile-CRS puis les pelotons d'intervention respectifs de ces deux unités. Dans la police criminelle : les brigades de recherche de la Gendarmerie Départementale, et bien plus haut le 36 Quai des Orfèvres de la Police Nationale.

    Bref, il existe toujours des unités conventionnelles, et des élites pour débloquer les situations les plus tendues, sauf dans la police quotidienne, la police en uniforme qui patrouille. Elle est bien aidée des forces d'intervention (BAC et PSIG notamment), mais ne devrait-on pas créer une force nationale qui se substituerait aux commissariats ou casernes lorsque la criminalité est trop élevée ?

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  • Considérations tactiques et opérationnelles du trinôme

    Situation archaïque issue d'une délibération arbitraire, le binôme est devenu la base dans le monde du travail sans pour autant atteindre l'armée qui lui préfère le trinôme. En Police et en Gendarmerie, le binôme a atteint les esprits et ce depuis bien longtemps. Certaines polices municipales utilisent même des patrouilles constituées d'un seul policier, héritage des gardes-champêtres (toujours existants mais en voie de disparition) que chaque commune de France était obligé de posséder. Les 36 000 villes de France et de Navarre possédaient donc un ou plus garde-champêtres, auxiliaire de la maréchaussée qui veillait en autonomie sur les villes rurales. Au-delà de ça, les gendarmes, lieutenants de police ou gardiens de police municipale, de 1789 aux années 1970, se déplaçaient rarement seuls, avec un effectif compris entre 3 et 7 personnels.

    Par ailleurs, toutes ces institutions ou entités étaient souvent dotées de camionnettes, et bien avant de carrioles, il fallait donc déplacer le plus de personnel en un temps réduit sous peine de ne pas voir les renforts arrivés avant plusieurs dizaine de minutes en cas de problème, les moyens de transport et les chaussées de l'époque n'aidant pas à se mouvoir rapidement. Il en allait de même pour les garde-forestiers ainsi que les douaniers.

    Mais la modernité a pris le dessus et c'est alors qu'à partir du début '80, l'on vit apparaître la voiture personnelle comme norme de déplacement des patrouilles de police hors Police-Secours, et par la même occasion, les patrouilles passèrent à deux personnels, parfois trois lorsqu'un stagiaire venait d'arriver. Pourtant, contrairement à la croyance populaire, les effectifs de police et de gendarmerie n'ont jamais décrus depuis la fin de la Seconde Guerre Mondiale et le binôme s'affiche alors très certainement comme la décision la plus contre-productive dans le pauvre paysage de la réflexion stratégique appliquée à la sécurité intérieure ... pauvre, inexistant ou délibérément ignoré ?

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